Eh bien non !
Malgré la pression réglementaire visant à leur faire privilégier coûte que coûte l’électricité parmi les énergies alternatives, plusieurs constructeurs – en particulier sur la mobilité lourde –choisissent de ne pas mettre tous leurs œufs dans le même panier !
Ils adoptent en pratique une logique de mix énergétique, fondée sur la diversité des besoins des transporteurs et la maturité des technologies disponibles.
Les constructeurs intègrent bien la trajectoire réglementaire européenne vers l’électromobilité. Mais ils restent prudents, du fait de plusieurs facteurs :
- L’offre électrique, notamment pour le transport lourd longue distance, est encore limitée.
- Les surcoûts à l’achat et le déploiement de l’infrastructure freinent son adoption à grande échelle.
- La demande des transporteurs est partagée, une grande partie demande diverses solutions pour leur flotte de véhicules.
Le mix énergétique reste la norme
La plupart des grands constructeurs (Iveco, Scania, Volvo, Renault Trucks, MAN…) développent des motorisations électriques, au BioGNV, au biodiesel ou à l’ED95, et même à hydrogène dans certains cas.
En outre, la fiche souligne que plusieurs modèles GNV récents atteignent désormais jusqu’à 1 000 km d’autonomie (voire 2 000 km au GNL), avec des performances en nette amélioration et un respect anticipé de la norme Euro 7.
Conclusion : Loin d’être écarté, le BioGNV continue d’attirer l’intérêt des constructeurs et fait bien partie de leurs stratégies industrielles.
Pour aller plus loin, découvrez la fiche #4 dans son intégralité :